Comment fonctionne la ville intelligente du futur et quelle est la contribution de l'information géographique à ce futur ? Au sein de ma clientèle municipale, je trouve régulièrement des idées créatives. J'ai donc demandé à mes collègues de SIG Consultancy comment ils envisageaient l'avenir de la ville intelligente. C'est sur la base de leurs commentaires que je rédige ce blog.
Les sujets liés au développement durable sont régulièrement abordés à la table du déjeuner à Tensing. Cela s'explique principalement par le fait que la plupart de mes collègues ont suivi des études de premier cycle dans le domaine de la géologie, de l'écologie, de l'hydrologie, de la science des sols ou d'autres domaines liés aux espaces extérieurs. Grâce à ces connaissances préalables, mes collègues ont une compréhension supérieure à la moyenne des conséquences du changement climatique. La ville intelligente de demain doit être synonyme d'un environnement de vie durable et plus intelligent, d'après les commentaires que j'ai reçus de mes collègues.
Quelques-unes des idées de nos consultants :
Fantasmer sur la ville intelligente du futur est séduisant. Mais en réalité, le phénomène est déjà bien avancé. Prenons l'exemple de Copenhague. Depuis des années, cette ville est très innovante en matière de développement durable. Tous les nouveaux toits plats (pente inférieure à 30 degrés) doivent être recouverts de végétation, les jardins urbains sont omniprésents et les énergies renouvelables sont utilisées à très grande échelle.
Aux Pays-Bas, il y a également de nombreux développements dans ce domaine. Prenons par exemple le quartier Common Woods à Amersfoort. Il s'agit d'un quartier forestier qui sera définitivement achevé l'année prochaine et qui se compose de maisons circulaires et modulaires. Les futurs habitants seront entourés de verdure, un nichoir en façade est normal, et l'utilisation de béton et d'acier est exclue pendant la construction. Cette initiative est un grand pas vers l'environnement de vie durable de l'avenir.
Le texte continue sous l'image.
La popularité croissante des villes intelligentes, due en partie à des municipalités innovantes telles qu'Amsterdam, Apeldoorn, Eindhoven et Utrecht, ajoute une nouvelle dimension aux possibilités offertes par les données de localisation. La quantité de données géographiques utilisables par le public a considérablement augmenté, en particulier grâce à Google. Le jour où la ligne de démarcation entre les données publiques et privées disparaîtra enfin, cela offrira d'énormes possibilités.
En outre, les données n'appartiennent plus à l'organisation X ou Y. Je constate que l'on recherche de plus en plus une collaboration active. Les municipalités, les provinces, les services publics et les entreprises d'infrastructure se tournent de plus en plus les uns vers les autres pour collaborer sur les données. Si cette évolution positive se poursuit au cours des 30 prochaines années, j'entrevois un avenir radieux pour la ville intelligente.